atelier_taichi_qi_gong_pour_le_tango
L’axe, le sol, l’abrazo, la marche, le relâchement, travail d’écoute à deux.
Avec quel instrument le danseur de tango s’exprime-t-il ? Avec son corps.
Pour pouvoir s’exprimer avec justesse et en toute liberté, un musicien travaille seul son instrument, cherche un beau son.
De même, un danseur doit travailler son instrument et chercher une autre qualité de corps. Celle-ci va entrer dans sa posture et son abrazo, dans chaque pas, chaque mouvement et transformer son tango, car la forme chorégraphique sera peut-être la même mais la manière aura changé.
De plus, la justesse du corps donne beaucoup plus de confort, de tranquillité et de liberté dans la danse, pour soi-même comme pour son/sa partenaire. Cela libère la créativité, le corps n’étant plus une contrainte.
Dans cet atelier, on travaillera sur des postures et mouvements fondamentaux directement li´es au tango en appliquant les méthodes (lenteur, posture statique) et principes du Qi gong et du Taichi, le premier d’entre eux étant le relâchement (attention, le relâchement n’est en aucun cas de la mollesse, mais une absence de crispations. Pensez aux mouvements d’un félin, à votre chat par exemple !)
Une pratique régulière suivant ces principes produit des changements qualitatifs dans le corps. Il en découle naturellement ce que cherche tout(e) tanguero(a) :
– un abrazo confortable
– l’axe (avec un équilibre très stable),
et donc une posture élégante
– le sol, et donc une belle marche
– sensibilité et écoute du/de la partenaire
– guidage interne clair et peu visible
de l’extérieur
– relâchement dans la danse
Du point de vue du corps, il y a de profondes similitudes entre Tango et Qi Gong/Taichi (une magnifique illustration sur cette vidéo d’Horacio Godoy et Magdalena Gutierrez : ici)
En effet, la pratique de ces disciplines chinoises fondées sur le relâchement permet de former le corps recherché en Tango. Le corps devient comme un arbre, élancé entre terre et ciel : enraciné profondément dans la terre (d’où la puissance du sol) mais suspendu au ciel (d’où la légèreté, l’élégance et l’effet de flottaison).
En Qi Gong, on travaille essentiellement la posture debout, la posture de l’arbre (semblable à celle de l’abrazo) et la marche, cela ne vous rappelle rien ?
En Taichi, on apprend à bouger en interne, ce qui, appliqué au tango, donne des guidages très clairs et peu visibles de l’extérieur. On travaille également à deux pour développer l’écoute du corps du/de la partenaire (tuishou : poussée des mains)
Il est difficile de prendre conscience par soi-même de ses crispations. De plus, chaque personne rencontre des difficultés qui lui sont propres. Une grande attention est donc portée à la correction individuelle, avec bienveillance et patience.
Contact : 06 66 70 27 80 ou alexandre.montaru@gmail.com
Vidéo de taichi : cliquer ici
Vidéo de qi gong : cliquer ici
Le parcours d’Alexandre Montaru navigue entre art et science. Esthétique et justesse en sont les fils conducteurs.
En effet, mathématicien de formation (agrégé et docteur), il s’est également passionné pour le cinéma et a réalisé plusieurs court-métrages (dont trois sélectionnés en festival).
Formé depuis 17 ans au Qi Gong et au Taichi Chuan par un expert international (Me WONG Tun Ken, 8ème duan), il transmet l’enseignement reçu et le fruit de son travail quotidien dans ces disciplines, traditionnelles et pourtant révolutionnaires dans l’usage du corps.
En 2017, il a participé `a une création de danse contemporaine (Pulse, d’Héla Fattoumi et Eric Lamoureux).
Il est depuis 8 ans un danseur mordu de Tango !